La grande majorité de la population du Sud-Kivu salue la démarche de la ‘’question orale avec débat’’ initiée par l’élue de Kalehe. Cette question cruciale préoccupe plus les écologistes et les acteurs de la société civile environnementale du Sud-Kivu. Dans la question orale, l’initiateur souhaite que le Directeur général de l’ICCN éclaire la représentation nationale sur la gestion des fonds alloués à la gestion des aires protégées et sur l’impact de Partenariat Public Privé entre l’ICCN et ses partenaires. Les écologistes dans la province du Sud-Kivu se réjouissent de la décision si courageuse de Kitumaini Ndebirira Didier élu national et lui recommande de pousser sur l’accélérateur pour sauver le patrimoine national ‘’PNKB’’ qui seraient en voie de disparition suite à ces PPP jugés sans issue.
Faisant référence aux dispositions des articles 100, à son alinéa 2, 138 alinéas 1, et l’article 202 alinéa 28 de la constitution de la République Démocratique du Congo, la transmission d’une question orale avec débats a été adressée au Directeur Général de l’Institut Congolaise pour la Conservation de la Nature/ ICCN.
Conscient de la dégradation et déforestation à grande échelle que Sibut ce bien de l’intérêt mondial, l’élu national du Sud Kivu Kitumaini Ndebirira Didier invite le DG de l’ICCN de venir éclairer la représentation nationale du Peuple sur une question épineuse de partenariat Public Privé dans la gestion des aires protégées qui divise l’opinion particulièrement les environnementalistes.
Non convaincu de la gestion opaque de l’ICCN et ces partenaires, Kitumaini Ndibirira veut voir claire car en dépit des sommes colossales injectées dans la gestion des parcs et aires protégées, particulièrement le PNKB, l’impact à court, à moyen et à long terme n’est pas visible.
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‘’Que le Directeur Général de l’ICCN vienne éclairer la lanterne de la représentation nationale sur la question épineuse de PPP dans la gestion des aires protégées de la RDC en démontrant à travers des données factuelles et probantes, l’impact à court terme, à moyen terme et à long terme des financements gigantesques injectés dans chaque aire protégée et dont les résultats sur terrain attestent l’inefficacité avérée des services offert. Etant donné les menaces graves et continues qui subissent toutes les aires protégées sous partenariat Public Privé depuis déjà plus des décennies en République Démocratique du Congo,’’ peut-on lire dans la question orale.
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Dans un dossier de spoliation et déforestation des aires protégées en République Démocratique du Congo particulièrement le Parc National de Kahuzi Biega au Sud Kivu qui est sous menace de disparition, alimente ce dernier temps des polémiques. Documentés en profondeur par le média environnemental, Mkulima.net, les plaidoyers menés par différents écologistes et acteurs de la société civile environnementaux, commencent à faire sentir ses résultats.
‘’Nous sommes encouragés par cette initiative du fils de notre terroir au Sud-Kivu, car touché par les cris d’alarmes de ses frères, il a décidé de briser le silence et interpeller le directeur général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature. Nous souhaitons que le ministre d’Etat et ministre de l’environnement Eve Bazaiba soit interpelée pour la question. Nous commençons à penser que la mission de ces autorités est de faire disparaître les aires protégées de la RDC à l’occurrence le PNKB’’, martèle un acteur de la société civile dans le groupement d’Irhambi Katana en territoire de Kabare. lire: Sud-Kivu : l’UOB réunit des Scientifiques autours des enjeux environnementaux
Il vous souviendra, que les acteurs de la Société civiles et d’autres écologistes dans la province du Sud-Kivu décrient la gestion jugée calamiteuse du PNKB dans le WCS dans le partenariat public privé entre l’ICCN et WCS. Malgré des fonds alloués à la gestion de ce patrimoine mondial, le PNKB est en voie de disparition.