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Sud-Kivu /Luvungi : La restructuration des coopératives et OP revoit à la hausse la production  

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Le coaching du Cabinet de consultance agricole et environnemental Ekagri, impacte positivement sur la productivité des agriculteurs œuvrant dans le groupement de Luvungi en territoire d’Uvira au Sud-Kivu. Les coopératives agricole et Organisations Paysannes de Luvungi témoignent de la contribution apportée par ce cabinet d’expertise pour l’élévation de l’édifice. Bertin Lwaboshi croit sans ambages qu’après Ekagri ne sera plus comme avant Ekagri car les indicateurs sont vérifiables et la production à augmenter dans leur terroir.

Ce responsable de la Coopérative Agricole de Luvungi /COOPALU en sigle se trouvant à Luvungi/Mirungu reconnait la contribution du cabinet de consultance agricole Ekagri dans l’émergence des leurs structures et le développement des leurs membres sur le plan individuel.

La COOPALU est spécialisée dans la vente de plusieurs productions agricoles locales notamment le riz, les maïs, des tomates mais aussi les laits des vaches produits dans la plaine. Pour le responsable de cette coopérative, les opérations se passent dans toute transparence et c’est la COOPALU qui gagne.

« Aujourd’hui avec Ekagri dans ce projet de la GIZ nous pouvons nous frotter les mains. On nous a appris comment compléter les documents administratifs et financiers. Nos services ont été outillé sur comment fonctionne une coopérative et comment tenir de PV des réunions ce que nous ne faisions pas avant. Ce cabinet nous a facilité à comprendre que nous devrions stocker les produits achetés aux membres en attendant la vente auprès des partenaires, » reconnait Bertin Lwaboshi responsable de la coopérative agricole COOPALU de Luvungi/Mirungu

 A Bertin d’ajouter : « Avec Ekagri nous sommes en mesure de négocier le contrat avec nos partenaires. Nous ne savions pas faire un plan d’affaire pour de compte planifier les activités à venir, »

Luvungi au cœur de la production agricole

Dans cette partie de la province du Sud-Kivu, les femmes se classent en ordre distingué. La grande majorité des Organisations Paysannes qui œuvrent dans le secteur agricole dans la plaine sont des femmes avouées aux travaux champêtres.

Les femmes à Luvungi décidées de relever les défis alimentaires

Tumaini 2, l’une des Organisations Paysannes qui prend de l’envol, peut être désormais soumise à des séances d’évaluation grâce aux paquets de renforcement de capacité offerts par Ekagri grâce au projet tu Maendeleo Pamoja de la GIZ.

« Je remercie EKAGRI de nous avoir envoyé ses animateurs et superviseur qui ont relevé notre niveau en nous apprenant comment gérer notre O P. Nous cultivons sur 5 hectares de maïs et nous aurons peut-être 15 tonnes à récolter. Le seul souci que nous avons est comment avoir l’accès aux preneurs sérieux de nos produits avec qui nous allons discuter le prix.  Nous cultivions des tonnes des riz mais nous ne savions pas estimer combien nous pouvions récolter car nous n’écrivions nulle part. Avec les différents registres surtout celui de production anticipée et réelle, nous sommes en mesure de donner un détail de nos productions, » renchérit   Feza Bahati présidente de l’OP Tumaini 2 de Luvungi.

L’accès au marché d’écoulement, un casse-tête

Malgré les efforts de produire en grande quantité et l’assurance que les coopérative et Organisations Paysannes donne, le défis reste de savoir où et auprès de qui vendre les produits récoltés ?

Satisfaite du résultat réalisé sur terrain par son partenaire Ekagri, Feza Bahati remercie le cabinet mais il lui recommande d’aller au-delà de sa mission et faire de plaidoyer en faveur des agriculteurs pour leur permettre d’être capable d’écouler leurs produits.

lire:Sud-Kivu :  25 organisations de producteurs accompagnées par Ekagri à Kamanyola

Contacté par la rédaction de Mkulima Média, le Président du Conseil d’Administration de la coopérative agricole Ushindi de Luvungi, Bulozi Selenda pense que la GIZ a bien fait de choisir son partenaire Ekagri.

‘’ On ne savait pas élaborer le contrat avec le client. Nous sommes désormais capables de compléter les différents documents selon la formation d’Ekagri. Nous pouvons aujourd’hui faire le plan d’affaire sans difficulté. Nous sommes en possession des statuts légalisés au standard voulu par le SNCOOP,’’ a fait savoir Bulozi Selenda.

Selon le constant fait, certaines coopératives accompagnées par Ekagri dans la plaine de la Ruzizi dans le groupement de Luvungi seraient jugées viable. Ces dernières ont réalisé un score de viabilité quittant de 25% à 45% vouent les membres. Pour le responsable de Groupement Coopérative Agricole Tuamke GCOOATU, les membres de sa structure sont décidés de ramener leur coopérative à atteindre le seuil voulu en devenant une coopérative type de la plaine.

 « Notre coopérative a un bureau qui est équipé. Nous avons un organigramme et un plan d’action.  Sur le mur de notre bureau, il y est affiché le rapport d’évaluation de viabilité et l’effectif des membres sont affichés dans le bureau de la coopérative. Quant aux réalisations, depuis que nous sommes en train de travailler avec les experts d’Ekagri sous financement de la GIZ, nous avons un plan d’action, traçage et explication des registres. Déjà nous avons dressé un organigramme, nous procédons aux vérifications des registres évaluation de viabilité et nous tenons déjà le livre de caisse. Chez nous la tenue de registre de présence aux activités et organisation des réunions est obligatoire, » fait savoir Kubuya Thomas président du Groupe des Coopératives Agricoles Tuamke de Luvungi.

les Coopératives et OPs ont été restructurées et sont viables
les Coopératives et OPs ont été restructurées et sont viables

Selon notre source, avant des séances d’entretien et formations, leurs organisations n’organisaient jamais des élections d’où les principes de bonne gouvernance était mis en doute.

Signalons que plus de 26 organisations ont été encadrée accompagnées par Ekagri à Luvungi dont 20 Ops et coopératives agricoles. La majorité de ces organisations est composée des femmes. La lutte étant encore longue, ces organisations invitent les autorités nationales que provinciales ainsi que les différents partenaires œuvrant dans le secteur, de faire de son mieux pour relever ce secteur clé de la vie.

Patrick Babwine


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