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Première édition du concours « Best of Congo Coopérative », 10 Coopératives du Nord et Sud-Kivu en lice

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 Réunies au tour de l’organisation Congo Agri asbl, dix coopératives agricoles du Nord et Sud-Kivu ont participé au concours de qualité de café dénommé Best of Congo coopérative. L’objectif de ce concours était de faire la promotion et la commercialisation du café du Congo.  La coopérative MUUNGANO a remporté le prix de la « meilleure coopérative » dans la zone du Kivu avec 85,63% et son café est vendu actuellement à Londres à 25.66$ américain le kilo. La dixième coopérative  KACCO avec un score de 83,42% vend à 7$ américain  le kilo.

Tenue à Londres et à Goma du 03 au 05 juillet 2024, cette activité a réuni les coopératives de caféiculteurs en présence de plusieurs experts dont ceux de l’ONAPAC, African Coffee Connect, AGRITERRA et un Expert du Cabinet d’expertise agricole et environnemental EKAGRI.

Au cours de ces assises, les participants ont dégusté et réfléchir sur  les mécanismes pour faciliter la vente du café et réduire les intermédiaires dans la vente depuis le champ jusqu’à la torréfaction.

Les réalisations obtenues

La philosophie de cette conférence et concours est de le conduire les coopératives participantes à réaliser de projets de résilience. Cela pour qu’elles produisent leurs propres fonds suivant un protocole de récolte du café. Elles sont parvenues à produire 11.800kg de café arabica.

Revenant sur les ambitions de son organisation, le Gérant de CongoAgri asbl renseigne qu’ils veulent inciter les coopératives à produire du café de bonne qualité avec leurs propres fonds pour leur permettre de faire plus des gains et avoir un pouvoir sur le marché.

Ghislain Mupenzi souhaite voir sa structure devenir une tribune de promotion de café du Congo. Il souhaite faire de Best of Congo Cooperatives un événement global, inclusif et rotatif de tous les acteurs, producteurs, torréfacteurs et consommateurs.

 Kalehe : Vous avez besoin d’un cochon, bienvenue à la coopérative Amkeni Mkulima

La production du café face à quels défis ?

En dépit de réalisations sur terrain, les caféiculteurs se butent à d’énormes défis qui bloquent la chaine de valeur. S’exprimant en leurs noms, la coopérative Amka œuvrant dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu en a énuméré plusieurs. Il s’agit notamment du retard dans la signature des contrats, de l’accès tardifs aux financements, des effets du changement climatique qui perturbent le cycle de récolte, de l’état de délabrement avancé des routes de désertes agricoles ainsi que de l’insuffisance des professionnels et de matériel  de suivi de qualité.

Le Représentant de EQUITY BCDC présent à ces assises, indique que toutes les coopératives peuvent avoir accès à leurs financements en respectant certaines normes et conditions requises.

« Pour accéder au crédit il faut avoir une activité avec un cycle existant, être légalisé, obtenir un numéro RCCM, identification nationale, détenir une comptabilité bien gérée et avoir une garantie », précise-t-il.

Il renseigne également que le financement fait face à plusieurs défis.

« le manque de formalisation d’entreprises, celui des données fiables sur la comptabilité de celles-ci, l’insécurité, l’inaccessibilité des sites lors des suivis des dossiers, les complications entre les producteurs et acheteurs internationaux, la chute des prix au niveau international», conclu-t-il.

Au regard de ces défis, EQUITY recommande à CongoAgri/asbl de sensibiliser les coopératives sur l’actualisation et l’archivage des documentations, la sécurisation des produits, la signature d’accord tripartite entre acheteur, vendeur et la Banque.

Le café, pour un environnement protégé

La réglementation sur la déforestation de l’Union Européenne s’impose et les caféiculteurs doivent s’y conformer. Pour que le café soit accepté au niveau international, il faut fournir les coordonnées GPS sur toute sa chaine de valeur pour assurer sa traçabilité.  Si celui-ci se trouve dans des zones protégées à la production, il ne pourra pas être pris considéré par l’Union européenne.

Une application nommée TETRA-TRAC a été développée pour permettre d’obtenir des données GPS et construit un polygone du champ de plus de 4 hectares. A ceci s’est posé une question : faut-il toujours vendre à l’Union Européenne malgré les exigences ?

La plupart des producteurs croient qu’il s’agira tout simplement de la collecte des données pour se rassurer qu’elle soit dans des zones à moindre risque, ce qui est raisonnable pour les coopératives à se conformer.

Présent à ces assises, le Chargé des programmes de EKAGRl recommande à ces opérateurs agricoles de fournir plus d’efforts pour répondre aux exigences environnementales.

« Les caféiculteurs se sont sentis heureux que leurs produits soient consommés au niveau international. C’est un évènement qui les encourage et montre que le Kivu est un grand grenier agricole. Nous invitons la population à consommer locale pour promouvoir l’agriculture de chez nous. Nous recommandons aux agriculteurs d’œuvrer dans des zones qui ne sont pas protégées et d’éviter la déforestation pour obtenir les produits de qualités répondant au critère international », recommande l’Ir Merci Kalimbiro.

présence du cabinet agricole dans l'atelier de couronnement de meilleurs caféiculteurs au Kivu.

Tendance du prix des marchés

Il y a une fluctuation du prix sur le marché s’est observée. De 2019 à 2024 le prix a doublé. Cette volatilité sur le produit s’exprime sur la théorie de l’offre et de la demande. Parmi les pays producteurs, le Brésil occupe le premier rang sur le marché du café, suivi du Vietnam. La RDC ne figure pas parmi les 10 premiers producteurs.

Au total, 10 coopératives ont pris part à ce concours. Elles ont été évaluées par deux jury indépendants dont un à Goma coordonné par l’ONAPAC et un autre à Londres avec des dégustateurs indépendants de deux cotés. Les deux jurys ont aboutis aux mêmes résultats avec un écart très négligeable,  preuve évidente que nous pouvons compter sur les compétences locales.

Ainsi, la coopérative MUUNGANO du territoire Kalehe, groupement de Mbinga Nord village de Kinyenzire a remporté le prix avec 85,63% suivi de MAJIRANE : 85,49% ; USHINDI : 85,20% ; SOPADE : 84,86% ; VIHUMBIRA : 83,80% ; CAPCKI : 84,77% ; AMKA : 84,06% ; TUJENGE KIVU : 83,95% ; OLAME : 83,63% et KACCO : 83,42%.

lire aussi:Sud-Kivu: Le Café solution à la pauvreté et clé pour la conservation de la nature

 


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Tenue à Londres et à Goma du 03 au 05 juillet 2024, cette activité a réuni les coopératives de caféiculteurs en présence de plusieurs experts dont ceux de l’ONAPAC, African Coffee Connect, AGRITERRA et un Expert du Cabinet d’expertise agricole et environnemental EKAGRI.

Au cours de ces assises, les participants ont dégusté et réfléchir sur  les mécanismes pour faciliter la vente du café et réduire les intermédiaires dans la vente depuis le champ jusqu’à la torréfaction.

Les réalisations obtenues

La philosophie de cette conférence et concours est de le conduire les coopératives participantes à réaliser de projets de résilience. Cela pour qu’elles produisent leurs propres fonds suivant un protocole de récolte du café. Elles sont parvenues à produire 11.800kg de café arabica.

Revenant sur les ambitions de son organisation, le Gérant de CongoAgri asbl renseigne qu’ils veulent inciter les coopératives à produire du café de bonne qualité avec leurs propres fonds pour leur permettre de faire plus des gains et avoir un pouvoir sur le marché.

Ghislain Mupenzi souhaite voir sa structure devenir une tribune de promotion de café du Congo. Il souhaite faire de Best of Congo Cooperatives un événement global, inclusif et rotatif de tous les acteurs, producteurs, torréfacteurs et consommateurs.

La production du café face à quels défis ?

En dépit de réalisations sur terrain, les caféiculteurs se butent à d’énormes défis qui bloquent la chaine de valeur. S’exprimant en leurs noms, la coopérative Amka œuvrant dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu en a énuméré plusieurs. Il s’agit notamment du retard dans la signature des contrats, de l’accès tardifs aux financements, des effets du changement climatique qui perturbent le cycle de récolte, de l’état de délabrement avancé des routes de désertes agricoles ainsi que de l’insuffisance des professionnels et de matériel  de suivi de qualité.

Le Représentant de EQUITY BCDC présent à ces assises, indique que toutes les coopératives peuvent avoir accès à leurs financements en respectant certaines normes et conditions requises.

« Pour accéder au crédit il faut avoir une activité avec un cycle existant, être légalisé, obtenir un numéro RCCM, identification nationale, détenir une comptabilité bien gérée et avoir une garantie », précise-t-il.

Il renseigne également que le financement fait face à plusieurs défis.

« le manque de formalisation d’entreprises, celui des données fiables sur la comptabilité de celles-ci, l’insécurité, l’inaccessibilité des sites lors des suivis des dossiers, les complications entre les producteurs et acheteurs internationaux, la chute des prix au niveau international», conclu-t-il.

Au regard de ces défis, EQUITY recommande à CongoAgri/asbl de sensibiliser les coopératives sur l’actualisation et l’archivage des documentations, la sécurisation des produits, la signature d’accord tripartite entre acheteur, vendeur et la Banque.

Le café, pour un environnement protégé

La réglementation sur la déforestation de l’Union Européenne s’impose et les caféiculteurs doivent s’y conformer. Pour que le café soit accepté au niveau international, il faut fournir les coordonnées GPS sur toute sa chaine de valeur pour assurer sa traçabilité.  Si celui-ci se trouve dans des zones protégées à la production, il ne pourra pas être pris considéré par l’Union européenne.

Une application nommée TETRA-TRAC a été développée pour permettre d’obtenir des données GPS et construit un polygone du champ de plus de 4 hectares. A ceci s’est posé une question : faut-il toujours vendre à l’Union Européenne malgré les exigences ?

La plupart des producteurs croient qu’il s’agira tout simplement de la collecte des données pour se rassurer qu’elle soit dans des zones à moindre risque, ce qui est raisonnable pour les coopératives à se conformer.

Présent à ces assises, le Chargé des programmes de EKAGRl recommande à ces opérateurs agricoles de fournir plus d’efforts pour répondre aux exigences environnementales.

« Les caféiculteurs se sont sentis heureux que leurs produits soient consommés au niveau international. C’est un évènement qui les encourage et montre que le Kivu est un grand grenier agricole. Nous invitons la population à consommer locale pour promouvoir l’agriculture de chez nous. Nous recommandons aux agriculteurs d’œuvrer dans des zones qui ne sont pas protégées et d’éviter la déforestation pour obtenir les produits de qualités répondant au critère international », recommande l’Ir Merci Kalimbiro.

Tendance du prix des marchés

Il y a une fluctuation du prix sur le marché s’est observée. De 2019 à 2024 le prix a doublé. Cette volatilité sur le produit s’exprime sur la théorie de l’offre et de la demande. Parmi les pays producteurs, le Brésil occupe le premier rang sur le marché du café, suivi du Vietnam. La RDC ne figure pas parmi les 10 premiers producteurs.

Au total, 10 coopératives ont pris part à ce concours. Elles ont été évaluées par deux jury indépendants dont un à Goma coordonné par l’ONAPAC et un autre à Londres avec des dégustateurs indépendants de deux cotés. Les deux jurys ont aboutis aux mêmes résultats avec un écart très négligeable,  preuve évidente que nous pouvons compter sur les compétences locales.

Ainsi, la coopérative MUUNGANO du territoire Kalehe, groupement de Mbinga Nord village de Kinyenzire a remporté le prix avec 85,63% suivi de MAJIRANE : 85,49% ; USHINDI : 85,20% ; SOPADE : 84,86% ; VIHUMBIRA : 83,80% ; CAPCKI : 84,77% ; AMKA : 84,06% ; TUJENGE KIVU : 83,95% ; OLAME : 83,63% et KACCO : 83,42%.

 

 


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